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ces espaces seuls de toi aussi délivrerai-je les absurdes soupirs de l'attente

aux feux rouges

les immolant silences comme des terres brûlées

j'envie celles légères des pères hédonistes pour qui rien n'est plus doux

que la magie du jour

que le rire gamin à ça du caniveau

j'envie l'hospitalière aux mondains des quartiers pour qui la poésie, façon cérémonial

diffuse son parfum de centre commercial

comme un autel de passe

sans céder le passage au ventriloque des semelles

je dédicacerai ce livre aux gais lurons, aux beaux, aux pitres, aux vrp

ou à toi

je balance

comme à elles un premier

j'écrirai, ferai mes lignes pour raconter combien de lignes je ferai pour raconter combien le reste et sa suite

l'encre coagule des orphées prétentieux qui se frappent au miroir, en se prenant pour sang, et globule l'acte de créer comme une mise à foudre autant qu'un coup de mort

à quoi la poésie ne pourrait-elle pas servir

qu'à déféquer des « je meurs » à deux pieds sous le joug placebo d'une mandragore coupée

ou dans la chorégraphie hachée d'une praziquantelle décalée

avant de s'allonger dans son jus comme une marinade

Peaux hérétiques  

// INTRO 

27b -Autoportrait Cicatrique -Triptyque
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